vendredi, novembre 4

Le marteau et l'enclume



On nous dit des gens meurent de faim à 10 kilomètres de la capitale, où va notre combat ? 

On nous dit que des étudiantes non voilées sont agressées, où va notre combat ? 


On nous dit de lâcher la liberté le temps de remplir leurs ventres. Nous n’avons jamais connu la faim. Ils ont coché sans savoir, le geste du pauvre est fébrile.  


J’aimerais qu’ils disent nous ne lâcherons rien, j’aimerais savoir que nous n’aurons plus à se demander si la misère insoupçonnée existe encore derrière les haies bien taillées de nos jardins.

J’aimerais qu’on nous dise comme à des enfants, tout va bien, TOUT, pas de compromis, et j’aimerais que comme des enfants, nous les croyons aveuglément. 

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