samedi, février 16

chocolat

1kg/an par habitant, voila la moyenne mondiale. chocolat, eau amère des mayas, dont le cacao et la plante des dieux, boisson divine, graine divine. 12,3kg/an/habitant en Suisse...
autrefois produit de luxe réservée à la noblesse européenne, il est maintenant un produit pour tous, qu'on consomme sans modération malgré toutes les recommandations. chocolat, 550 kilocalories, soit le quart des besoins nutritifs journaliers d'une femme...alors qu'on le consommait du temps des aztèques avant la nuit de noces, on l'offre de nos jours pour la fête de l'amour. La marquise de Sévigné dit du chocolat, dans ses Lettres, qu’« il vous flatte pour un temps, et puis il vous allume tout d'un coup une fièvre continue », des siècles après, on lui attribue des vertus aphrodisiaques, l'effet anti-dépresseur, ou encore stimulant, puisqu'il contient de la théobromine et de la caféine, énergisant car a une forte teneur en glucides et en lipides...les juifs offrent à l'Europe le chocolat quand ils seront chassés lors de l'Inquisition, Hernan Cortès introduisit au 16ème siècle le chocolat en Espagne.
histoire d'un mets divin, dont les secrets furent tour à tour gardés dans les ruines mayas, puis dans les ateliers suisses, produit de législation, de controverse, diabolisé par les diététiciens, vantées par les médecins, produit masculin dédié à la féminité du monde entier, produit femme, à croquer, à déguster. le chocolat m'intrigue, lire son histoire c'est aller en parallèle de l'essentiel, pourquoi depuis longtemps dans la mésoamérique avait-on cru que ce sont le dieux qui l'ont envoyé, pourquoi l'a t-on sanctifié...ce péché mignon est le plus mystérieux de tous. l'Europe vient en premier, l'Amérique sa mère patrie, suit..puis vient l'afrique et enfin l'Asie, continent de l'abandon, des suicides, des combats, l'Asie, on ne sait pourquoi, méconnaît le chocolat, son plaisir leur est interdit, sa douceur contraste avec la misère Indienne, la rigueur chinoise, ou le sérieux Japonais...chocolat, mot aux résonnances d'un language du monde n'est plus ce produit vénéré, il est le rêve d'un enfant au détour d'un supermarché, le caprice d'une femme qui se retient à peine, la douceur interdite aux édentés...
grand cru à consommer avec modération, bienfait empoisonné, cadeau dérobé à la divinité.

2 commentaires:

TunisiaMum a dit…

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHHH

Et dire que j'ai failli faire un article intitulé "TM est chocoholic"...
Tu m'as tué! mdr...
je pourrai me nourrir que de chocolat...
Je pense bien que c'est aphrodisiaque héhé... Mon homme m'en ramène de tous ces voyages... sauf quand il est parti en Inde...
Faudrait qu'on se rencontre et qu'on fasse des "chocolate-party"!!!!

Mohamed S a dit…

hum hum femme chocolat , l'image en dit long :-P fallait pas trop analyser on comprend du premier regard ce que ça peut prendre comme dimensions